Saparis photos

Explorations de la brousse parisienne (et d'ailleurs)

Archive for the ‘Saparis’ Category

Lumières de gare

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Or - Gare du Nord

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Pourpre - Gare du Nord

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Blanc - Gare du Nord

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Bleu I - Gare de Lyon

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Bleu II - Gare de Lyon

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Argenté - Gare de Lyon

(Photos prises avec un IPhone 4)

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21/01/2012 at 16 h 43 min

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Au marché

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– Ah mais vous photographiez des cageots, madame ?
– Euh, oui…
– C’est bizarre quand même.
– …
– Vous devez avoir des idées dans la tête parce que vraiment…
– En effet.
– Mais finalement, ça ne me regarde pas, hein ?
– Non, effectivement, monsieur, ça ne vous regarde pas.
 

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06/11/2011 at 15 h 48 min

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Cet aquarium d’ennui somnambulique

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Giuseppe Ungaretti, Vie d’un homme, « Dans la galleria »

Un œil d’étoile
nous épie de la mare là-haut
et filtre sa bénédiction glacée
sur cet aquarium
d’ennui somnambulique.

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14/07/2011 at 21 h 51 min

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Solitudes urbaines. Émilie Née

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Saparis photos accueille aujourd’hui une série d’Émilie Née, autour de Paris et d’Istanbul : du noir et blanc fugitif et sincère. Quand les solitudes urbaines réjouissent l’œil…

Émilie Née

Les grandes villes ont leur propre temporalité.

La ville (1)

 J’entends souvent dire que dans les grandes villes « on vit à toute allure ».

La ville (2)

La ville (3)

Mais les villes ont aussi leurs pauses.  Et, avec elles, leurs moments de solitudes. « Solitudes urbaines », c’est en quelque sorte « à contretemps », loin de la foule, et, pourquoi pas, à contre-jour.

Pause-Paris, mai 2010

C’est alors que le regard peut saisir une silhouette au repos, un cycliste à l’arrêt.

Au repos, Vincennes, mai 2011

Rien à faire. Juste regarder. Laisser le temps s’écouler. Alors que les bureaux se vident et que les talons s’empressent de rentrer, se pressent dans les couloirs de métro, je discerne le pas solitaire d’une silhouette peut-être pas si égarée,

En sortant du travail (1), Paris, juin 2010

ou encore le parapluie d’une autre qui se projette majestueusement sur les murs humides de la ville

En sortant du travail (2), Paris, janvier 2010

Sous les abribus momentanément désertés par ses usagers, les fantômes dialoguent silencieusement avec eux-mêmes.

L’abribus au fumeur, Paris, janvier 2010

A plusieurs milliers de kilomètres de là, le froid a ralenti le rythme d’une autre grande ville et a engourdi ses habitants.
On se réfugie dans un café. Seul(e)…

Le café (1), Istanbul, janvier 2010

 

Le café (2), Istanbul, janvier 2010

ou seuls au monde.

Seuls au monde, Istanbul, janvier 2010

On attend que la journée passe…

Matinée de travail, Istanbul, janvier 2010

en regardant la neige tomber

Neige, Istanbul, janvier 2010

…ou en se fondant dans ce contretemps

Passager, Istanbul, janvier 2010

Photographier les « solitudes urbaines », par delà le vacarme et la foule des grandes villes, à Paris, à Istanbul, ou ailleurs, c’est finalement un peu comme prendre sur le vif un regard intérieur.


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25/06/2011 at 21 h 25 min

Publié dans Ailleurs, Saparis

Regarder Paris danser

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Lignes et rangs

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Danser à deux…

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…sous le regard du photographe qui photographie les danseurs sous le regard d’autres
photographes

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Joséphine

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Rangs de chaises

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Ils sont deux

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La petite chaise verte

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Pourquoi j’oublie toujours…

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… qu’il y a des enfants ?

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18/06/2011 at 14 h 23 min

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« J’étais reléguée au pays des ombres » (S. de Beauvoir)

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20/05/2011 at 11 h 12 min

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Scènes de Seine. Photographier par hasard

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« L’état photographique : une joyeuse, une alerte inquiétude.
Lorsque je photographie une chose, mon but est moins de la cerner dans son individualité (pourtant indispensable) que de capter, puis de susciter des associations d’idées.
Plutôt que de traquer le « sens » du monde, le rôle de la photographie est selon moi – si rôle on doit absolument définir – de traiter avec sa magnifique incompréhensibilité.
Je ne vois pas l’image photographique comme soustraite au monde dans le but de sa représentation, de son redoublement, mais comme chose parmi les choses, objet parmi les objets. Certes, contrairement aux autres disciplines, elle nécessite des objets « réels » pour exister, mais elle est finalement, elle aussi, une réalité inédite. […]
Certains s’offusquent de ce que la photographie, qui n’est pas élaborée, mais, en somme, purement « produite », puisse être, dans une certaine mesure, le fruit du hasard. Autrement dit, pour un photographe qui va à l’encontre de l’imprévisible, l’image n’est pas l’aboutissement d’un labeur, mais le fruit d’une séquence de choix successifs. L’art du photographe consiste moins à remettre les données de son médium à l’épreuve en toutes occasions qu’à tenter de mettre le hasard de son côté le plus souvent possible. Ou plutôt : ceci même est peut-être l’essence de son médium. c’est pourquoi l’image réussie « par hasard » ne devait jamais être repoussée par le photographe »
(Arnaud Claass, 1987, « Notes de travail », Cahiers de la photographie).

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18/05/2011 at 11 h 03 min

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Saparispleen

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Rien n’égale en longueur les boiteuses journées,
Quand sous les lourds flocons des neigeuses années
L’ennui, fruit de la morne incuriosité,
Prend les proportions de l’immortalité (Baudelaire, Les fleurs du mal, »Spleen 4″).

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29/04/2011 at 18 h 29 min

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Seine Saint-Louis. Mars 2011

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Prendre l’hôtel de ville par la face arrière, se laisser aller à la poésie du vélib et des grilles de sécurité, traverser la Seine, considérer avec perplexité ou horreur, comme on voudra, les cadenas censés symboliser l’amour, et rêver aux départs en bateau, loin et lents.

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23/04/2011 at 7 h 17 min

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Canal de l’Ourcq. Janvier 2011

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Sortir à la station Jaurès, prendre le quai de Seine, flâner en regardant l’eau, les péniches et les gens. Aller jusqu’au pont levant de Crimée, prendre la passerelle quand le pont est en action, admirer l’ouvrage en fonte peint d’une couleur claire, reprendre l’autre rive du canal quai de la Loire, revenir à Jaurès, se diriger vers l’avenue Secrétan pour déguster des macarons italiens avec des gens agréables.

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21/04/2011 at 9 h 48 min

Publié dans Saparis